» La RSE n’est pas une contrainte, mais une opportunité. S’engager dans cette démarche permet non seulement de répondre aux attentes croissantes des clients et partenaires, mais aussi de fédérer les équipes en donnant du sens à leurs actions quotidiennes.
Si vous souhaitez vous engager avec méthode et expertise n’hésitez pas à faire appel à Alexia Lafarge d’Isara Conseil et Hélène Dechamps de la Coopération Agricole Auvergne Rhône-Alpes pour vous y aider. »
Rachel Da Silva, Directrice de la Société Laitière de Laqueuille
Pouvez-vous nous présenter la Société Laitière de Laqueuille ?
La Société Laitière de Laqueuille est une coopérative agricole de 110 salariés, regroupant 61 producteurs, tous situés entre 20 et 30 km de notre site, en zone AOP. Nous transformons chaque année 28 millions de litres de lait en 3 700 tonnes de fromages, du Bleu d’Auvergne et de la Fourme d’Ambert AOP , le Bleu de Laqueuille (notre produit phare) et d’autres produits : tomes et gaperons.
Notre production est distribuée à 70 % via des grossistes indépendants, à 25 % en grandes et moyennes surfaces (GMS), et à 5 % en vente directe, à travers notre boutique et notre site en ligne. Notre marque phare est La Mémée. Nous sommes spécialistes des pâtes persillées, avec une gamme incluant du bleu de brebis et de chèvre.
Je suis directrice depuis deux ans mais j’ai intégré l’entreprise il y a huit ans en tant que contrôleuse de gestion, puis responsable administrative et financière. J’ai été élue directrice après le départ à la retraite de mon prédécesseur.
Pourquoi avoir rejoint le collectif RSE En Action ?
Nos clients nous demandaient souvent quelles étaient nos actions en matière de RSE. À mon arrivée en tant que directrice, j’ai défini une stratégie d’entreprise nommée par l’acronyme, EQUIPE, qui inclut deux dimensions en lien direct avec la RSE : Éthique et Environnement.
Hélène Dechamps, experte RSE de la Coopération Agricole AuRA, m’a présenté le collectif RSE En Action. J’ai aimé le format proposé et sa fréquence, avec 10 journées réparties sur toute l’année 2024, ainsi que l’idée d’échanger en collectif avec d’autres dirigeants et salariés d’entreprises agroalimentaires.
Avec ma collègue Stéphanie Arnaud, coordinatrice de projets, nous avons décidé de nous engager pour mieux comprendre la RSE, structurer notre démarche, et nous former ensemble.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pendant cette année d’accompagnement ?
Tout a été enrichissant, mais je dirais que ce parcours m’a aidée à aligner la RSE avec la stratégie globale de l’entreprise.
Le diagnostic en entreprise réalisé par les expertes est un vrai point fort. Il permet de voir concrètement où nous en sommes et quels leviers sont à développer. Les ateliers thématiques, notamment celui sur l’ancrage territorial, m’ont également beaucoup marquée : cela nous a permis de valoriser ce que nous faisions déjà et de découvrir des témoignages inspirants d’autres entreprises.
Le module autour de la communication nous a apporté des clés pour mieux communiquer nos engagements, à la fois en interne et en externe.
Enfin, la dernière journée organisée au sein d’une entreprise savoyarde Routin, très engagée en RSE, a été particulièrement riche en enseignements.
En toute transparence, je n’imaginais pas que ce parcours collectif m’apporterait autant. Aujourd’hui, je me sens vraiment outillée pour impulser une dynamique RSE dans notre coopérative.
Je tiens aussi à souligner le professionnalisme et la complémentarité d’Hélène Dechamps et d’Alexia Lafarge, nos formatrices.
Quels sont vos enjeux à venir en matière de RSE ?
Nous venons d’organiser une réunion avec notre comité de direction & opérationnel pour leur présenter la RSE, de manière ludique, pour qu’ils voient concrètement ce que nous faisons déjà.
Pour 2025, nous avons deux priorités : définir notre politique RSE et structurer nos actions autour de deux grands enjeux qui seront à valider en collectif.
Il me semble important que nous travaillions sur l’ancrage territorial pour renforcer toujours davantage nos liens en local et de développer notre marque employeur pour attirer et fidéliser les talents.
Enfin, nous prévoyons de réaliser notre premier rapport RSE, une étape clé pour formaliser et communiquer nos engagements.
Enfin, que diriez-vous à des entreprises qui hésitent encore à s’engager dans une démarche RSE ?
Je leur dirais que la RSE n’est pas une contrainte, mais une opportunité. S’engager dans cette démarche permet non seulement de répondre aux attentes croissantes des clients et partenaires, mais aussi de fédérer les équipes en donnant du sens à leurs actions quotidiennes. C’est également un levier pour se différencier sur le marché et renforcer sa compétitivité.
Je suis convaincue qu’il est essentiel que les dirigeants soient des moteurs de la RSE, en l’intégrant pleinement au cœur de leur stratégie.
Enclencher ce travail sera forcément bénéfique pour votre société et si vous souhaitez le mener avec méthode et expertise n’hésitez pas à faire appel à Alexia Lafarge d’Isara Conseil et d’Hélène Dechamps de la Coopération Agricole AuRA pour vous y aider.
Merci beaucoup, Rachel, et bravo pour votre engagement !
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